La réforme,« consensuelle » et « apaisée » aux dires de tous les acteurs du système de santé (professionnels et association de patients) maintient le principe du consentement présumé au don., Elle vise à faire passer en 3 ans le taux d’opposition des familles de 32,5% à 25% ».
En 2015.le nombre de greffes d’organes a augmenté de 7% par rapport à 2014. Cette hausse a toutefois été insuffisante face à la demande, le nombre de patients en attente d’un organe ne cessant lui aussi d’augmenter, avec un presque doublement en dix ans, soit 21.378 personnes ».
Première nouveauté : à partir du 23 janvier, et l’entrée en service du site internet réservé aux dons, les personnes qui refusent de
faire un don d’organes après leur décès peuvent sinscrire en ligne sur le registre national des refus – et non plus seulement par courrier postal. Le fichier comporte déjà les noms de près 150.000 personnes qui se sont inscrites après avoir envoyé un formulaire et une copie de leur pièce d’identité par voie postale. Un nombre qui a quasi doublé en un an, mais qui est bien loin de représenter les 15% de la population qui se déclare hostile au don dans les sondages.
Autre changement notable : en l’absence d’un refus enregistré dans le fichier, les familles qui souhaiteraient s’opposer à un prélèvement en invoquant la volonté du défunt devront :
-présenter les Directives Anticipées(DA) rédigées par le défunt
– ou bien faire valoir par écrit les circonstances dans lesquelles leur proche s’était exprimé sur le sujet si celui-ci n’avait pas rédigé de DA.
Même sans tous ces documents écrits, il n’y aura pas de prélèvement, car il n’est pas question d’aller contre une opposition formelle des familles.
Indépendamment du Don d’Organes ou pas,tout citoyen devrait rédiger ses DA, mais nous y reviendrons dans un autre article.
C. Cottet